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Essayer maintenant
Les versets 2 à 6 ne nous laissent aucune illusion sur ce qu’est la justice humaine. Si nous trouvons ce tableau trop sévère, il suffit d’évoquer la croix. Les relations des hommes entre eux sont bien souvent régies par la loi du plus fort. Le mensonge avec le venin de la calomnie sont des armes couramment employées (versets 4, 5 ; Psaume 140. 4).
Oui, le monde autour de nous est rempli d’injustice, comme il l’était déjà au temps de David. Mais notre attitude de chrétiens doit être bien différente de celle de l’Israélite pieux, telle qu’elle ressort des versets 7 à 11. À l’heure de la grande tribulation, celui-ci ne pourra que s’adresser au Dieu des vengeances pour hâter la venue du jour où la justice régnera sur la terre. Ce jour viendra en effet, mais en attendant c’est encore « maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6. 2). Aussi nous appartient-il à nous à qui grâce a été faite, d’intercéder pour les hommes auprès du Dieu Sauveur. L’injustice qui nous entoure est pour nous l’occasion de faire du bien et de semer « le fruit de la justice » (Jacques 3. 18). Nous n’avons pas à chercher à améliorer le monde qui ne peut pas l’être, mais à y manifester les caractères du Sauveur.