Comme les psaumes 51 et 56, celui-ci débute par les mots : « Use de grâce envers moi, ô Dieu ! … » Car la grâce divine est ma ressource aussi bien contre le mal qui m’entoure qu’à l’égard du péché qui est en moi (Psaume 51). Que les ennemis s’appellent Absalom, les Philistins ou Saül,… Satan ou le monde, le refuge assuré de mon âme est « en toi », Seigneur Jésus, « sous l’ombre de tes ailes » (verset 2). Dans un tel abri, je ne crains ni ce qui sort de la bouche des hommes, ni le filet préparé sous mes pas (versets 5, 7 ; comparer Psaume 91. 3, 4). « Dieu… mène tout à bonne fin pour moi » (verset 3). C’est l’équivalent de Romains 8. 28. « Nous savons – affirme l’apôtre – que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu ». La foi nous amène à croire, puis à faire l’expérience que « toutes choses », même les plus contraires à nos propres pensées, sont dirigées par Dieu en vue de notre bénédiction.
Mais ici le croyant est plus soucieux de la gloire de Dieu que de sa propre délivrance (verset 6 répété au verset 12 et Psaume 108. 6). Ce fut la prière du Seigneur à propos de la croix qui était devant lui : « Père, glorifie ton nom » (Jean 12. 28). Celle-ci ne devrait-elle pas être aussi notre premier désir dans chaque circonstance de notre vie ?