La fin de la seconde Épître de Paul aux Corinthiens est intéressante à considérer pour chaque croyant. Ne passons jamais vite sur un passage de l’Écriture, même si nous pensons qu’il n’est pas fondamental et moins important que d’autres ! Les bénédictions bibliques ne sont pas de simples formules religieuses ou théologiques, elles sont riches et mettent en lumière ce qu’est le christianisme.

La première chose que nous remarquons, c’est que toutes les personnes de la Trinité sont impliquées dans ce verset. Le terme trinité ne se trouve pas expressément dans la Bible, mais ce mot théologique est employé pour décrire une vérité biblique. Dieu est un seul être, d’une seule substance divine, ou nature divine, qui existe éternellement sous la forme de trois Personnes distinctes : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Le verset d’aujourd’hui révèle explicitement cette vérité fondamentale, comme beaucoup d’autres (par exemple : Matthieu 28. 19 ; Jean 14. 26 ; 1 Corinthiens 12. 4-6 ; Éphésiens 2. 18 ; 4. 4-6 ; 1 Pierre 1. 2).

Le cœur de Paul débordait de reconnaissance et d’un profond désir de bénir ces croyants de Corinthe (et plus largement, de nous bénir, nous aussi) ! Il mentionne tout d’abord “la grâce du Seigneur Jésus Christ”. Oui, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus : lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis (voir 2 Corinthiens 8. 9), et il est “mort pour nos péchés” (1 Corinthiens 15. 3). Paul demande que cette grâce nous accompagne et nous réalisons bien que nous en avons besoin tout au long de notre vie.

Il est ensuite question de “l’amour de Dieu” (le Père). L’apôtre Jean l’explicite ainsi : “En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde” (1 Jean 4. 9). Il ne pouvait y avoir de plus grande expression de cet amour : Dieu a donné ce qu’il avait de plus cher à son cœur. Et maintenant, “comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ?” (Romains 8. 32). Quelle ancre pour nos cœurs de savoir que le Père lui-même nous aime (Jean 16. 27) et qu’il veut notre bien !