Le Seigneur est proche
Paul conclut sa bénédiction aux Corinthiens en mentionnant “la communion du Saint Esprit”. C’est la seule fois que nous trouvons cette expression dans la Bible.
Jésus avait dit à ses disciples que le Saint Esprit viendrait lorsque lui-même serait élevé dans le ciel. En effet, il était nécessaire qu’il retourne au ciel pour que le Saint Esprit puisse descendre. Christ n’abandonnerait pas les siens, ni ne les laisserait orphelins – la présence du Consolateur serait comme si le Seigneur Jésus était avec eux (Jean 14. 16-18 ; 16. 7). Sans la présence permanente du Saint Esprit et son aide, nous ne pourrions pas apprécier les merveilleuses vérités qui se trouvent dans la Bible, ni les appliquer à notre vie. Le Saint Esprit nous lie également les uns aux autres dans une communion vitale, formée à la Pentecôte (Actes 2), et nous devons nous efforcer de la maintenir dans la pratique (Éphésiens 4. 3).
Notre communion est avec le Père et avec le Fils par l’intermédiaire du Saint Esprit (1 Jean 1. 3 ; 4. 13). Ce sont bien le Père et le Fils qui sont les objets directs de notre cœur, et non le Saint Esprit. Nous ne prions pas le Saint Esprit, comme certains l’ont interprété dans cette bénédiction, mais nous prions “par le Saint Esprit” (Jude 20) ; c’est lui qui nous assiste dans nos prières ! “L’Esprit nous est en aide dans notre faiblesse ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables” (Romains 8. 26). C’est parce qu’il habite avec nous sur la terre en tant qu’avocat – sens du mot consolateur en Jean 14. 16 (voir la note) – qu’il peut ainsi nous assister.
Jésus avait dit à ses disciples que l’Esprit ne parlerait pas “de par lui-même” (Jean 16. 13) ; cela signifie qu’il ne parlerait pas de sa propre autorité mais que sa mission serait de diriger nos yeux vers le ciel, afin que nous puissions voir la gloire de Christ, et adorer Dieu “par l’Esprit” (2 Corinthiens 3. 17-18 ; Philippiens 3. 3).