Le Seigneur est proche
Le terme théologique bénédiction est employé pour parler des passages bibliques où sont demandées brièvement une aide de la part de Dieu, sa grâce et sa direction. Cette bénédiction est généralement prononcée à la fin d’une réunion ou d’un service chrétien, avant le départ des participants. Dans le Nouveau Testament, on trouve plusieurs bénédictions, données habituellement à la fin d’une épître ou de l’une de ses parties (Romains 15. 13 ; Galates 6. 18 ; Éphésiens 6. 23-24 ; 1 Thessaloniciens 5. 23-24 ; Hébreux 13. 20-21…). Les bénédictions sont également présentes dans l’Ancien Testament. L’une des plus connues se trouve en Nombres 6. 24-26 : “L’Éternel te bénisse, et te garde ! L’Éternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi ! L’Éternel lève sa face sur toi et te donne la paix !”. Il s’agit peut-être de la bénédiction la plus célèbre de toute la Bible, appréciée tant par les Juifs que par les chrétiens.
Tout à la fin de la deuxième lettre de Paul aux chrétiens de Corinthe, une merveilleuse bénédiction est exprimée (verset du jour). Paul avait été extrêmement préoccupé par l’état de l’assemblée à Corinthe. Les croyants de cette assemblée ne manquaient d’aucun don, mais leur état moral était déplorable. Paul était profondément attristé d’avoir dû leur écrire très sévèrement dans sa première épître (voir 2 Corinthiens 2. 4). Mais ils s’étaient repentis ; c’est pourquoi, dans sa deuxième lettre, il ouvre son cœur, exprime sa reconnaissance, et termine par cette bénédiction.
Ne pouvons-nous pas en tirer une leçon ? Lorsqu’il y a eu des déceptions, des difficultés dans une assemblée locale, ou lorsque des frères et sœurs en arrivent à pécher, désirerions-nous simplement nous en débarrasser ? Ou nous réjouissons-nous de tout signe de repentance, pour qu’il y ait un retour et une vraie restauration devant Dieu ? De toute évidence, Paul s’en est réjoui ; cette bénédiction était ce qu’il désirait sincèrement pour eux. Que cette attitude soit aussi la nôtre !