Ce chapitre débute avec la mort d’environ 4 000 Israélites tués par les Philistins. Comment doit se comporter le peuple de Dieu après une défaite ? En 1 Samuel 4, les anciens se demandent : Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? – Bonne attitude de remise en question : ils étaient bien partis en reconnaissant la main de l’Éternel dans leur défaite, mais ils ne choisissent pas le bon remède. Au lieu de s’humilier devant Dieu, de confesser leurs péchés et de chercher à rétablir la relation avec Dieu, ils optent pour une démonstration de religion extérieure : “Allons chercher à Silo l’arche de l’alliance de l’Éternel. Qu’elle vienne au milieu de nous et nous sauve de la main de nos ennemis” (v. 3). Ils traitent l’arche comme une sorte de porte-bonheur qui serait en mesure de les aider en cas de problème. Leur difficulté du moment les préoccupe davantage que la gloire de Dieu. Leurs pensées sont focalisées sur la victoire et finalement sur leur bien-être personnel, plutôt que sur la repentance et la sanctification. Cela semble tellement actuel.

Pire encore, “les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, étaient là avec l’arche de l’alliance de Dieu” (v. 4). Ces hommes avaient mauvaise réputation, mais ce sont eux qui se retrouvent à garder l’arche, qui était la manifestation de la présence de Dieu parmi le peuple d’Israël. On leur laisse donc une place d’autorité spirituelle ! Il peut arriver aujourd’hui que des non-croyants prennent la parole à propos du Sauveur, ou de doctrines qu’ils nient en pratique. Cela est offensant pour Dieu. Il peut aussi arriver que des croyants se préoccupent peu de connaître la volonté de Dieu et parlent légèrement des choses divines en employant des moyens humains pour les promouvoir. Mais Dieu ne peut pas les approuver.

La légèreté dans les choses divines, c’est remplacer ce que Dieu veut par des stratégies humaines. Au départ, cette stratégie paraît presque fonctionner : “Dès que l’arche de l’alliance de l’Éternel entra dans le camp, tout Israël se mit à pousser de grands cris, de sorte que la terre en frémit” (v. 5). Mais les cris des fils d’Israël motivent finalement les Philistins à se rassembler et ils infligent à Israël une défaite mémorable. 30 000 soldats périssent, l’arche est capturée et Hophni et Phinées sont tués. Dieu ne tolère pas la légèreté religieuse.