Dieu désire former les siens en leur enseignant les leçons nécessaires pour vivre une vie de foi et porter du fruit pour lui. Cette formation est illustrée par le récit du début du chapitre 18 de Jérémie.

Le prophète reçoit d’abord cet ordre : “Lève-toi, et descends dans la maison du potier, et là je te ferai entendre mes paroles” (v. 2). Jérémie apprend alors que l’homme naturel est semblable au vase qu’il voit : abîmé par le péché, il est devenu inutilisable. Un nouveau vase est façonné par le potier. Pour réaliser son œuvre, il tient une main à l’intérieur du vase et l’autre à l’extérieur. Le tour utilisé évoque les moyens employés par Dieu pour nous former. Il agit envers nous à la fois par un travail intérieur dans notre cœur et par la pression des circonstances extérieures par lesquelles il nous fait passer : difficultés, épreuve, maladie, deuil…

“Ôte de l’argent les scories, et il en sortira un vase pour l’orfèvre”, lisons-nous dans le livre des Proverbes (25. 4). L’argile provient de la terre et désigne dans la Bible ce qui est passager, ce qui n’a pas de durée devant Dieu (voir Daniel 2. 33), en contraste avec le “solide fondement de Dieu” qui demeure (2 Timothée 2. 19). Ainsi cette motte d’argile, informe au départ, mais modelée par une main experte, devient un objet utile. Que chacun de nous devienne ainsi “un vase à honneur, sanctifié, utile au maître” (2 Timothée 2. 21).

Amis chrétiens, nous qui avons reçu ce trésor de la connaissance de Christ, désirons-nous que sa vie soit manifestée dans notre corps ? En attendant d’être au ciel, semblables à Christ, sommes-nous malléables dans les mains du divin Potier, afin que son travail intérieur dans notre cœur, à travers les circonstances extérieures par lesquelles il nous fait passer, produise un “autre vase”, comme il plaît au Seigneur de le faire ?