Le Seigneur est proche
“Nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu et affligé”. S’il avait la faveur de Dieu, pourquoi Jésus était-il puni ? Pourquoi était-il affligé ? Si Dieu trouvait son plaisir en lui, n’aurait-il pas dû être populaire auprès des pharisiens et des sacrificateurs ? Assurément, cet homme avait dû offenser Dieu en se faisant passer pour son fils, pour sa propre gloire !
Voilà comment les hommes qui venaient de crucifier Jésus raisonnaient. Et en raisonnant ainsi, ils apaisaient leur conscience tout en le rejetant. Pourtant ce n’était pas pour lui-même que le Seigneur Jésus soupirait et pleurait, mais pour eux.
Jusqu’à la fin de sa journée de service, il avait servi ceux qui demandaient son aide avec une miséricorde infatigable. Il avait guéri leurs malades. Il avait touché les lépreux d’une main compatissante, rendu la vue aux aveugles, délivré ceux qui étaient tourmentés par les démons.
Il aurait volontiers ôté toutes les peines de leur cœur, il ne demandait qu’à le faire. Mais eux ne le voulaient pas. Les hommes étaient aveugles et insensibles à la bénédiction qu’il voulait leur offrir, et préféraient s’accrocher à leurs péchés en rejetant Jésus. Jésus pleurait au milieu des hommes, à cause de ce qu’ils étaient : aimant le péché, trompés par le diable, haïssant Dieu.
Cet immense amour, beaucoup n’ont pas voulu le voir. Mais pour ceux qui l’ont accepté, Jésus a offert un pardon inconditionnel. Aujourd’hui, ce message d’amour est encore valable. Jésus a porté sur la croix les péchés de ses contemporains, mais aussi les nôtres ! Laissons-nous toucher par l’immense dévouement de notre Créateur.