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Le Seigneur est proche

Les sacrificateurs, les Lévites, et toute la tribu de Lévi, n’auront pas de part ni d’héritage avec Israël : ils mangeront des sacrifices de l’Éternel faits par feu, et de son héritage, mais ils n’auront pas d’héritage au milieu de leurs frères. L’Éternel est leur héritage, comme il le leur a dit.
Deutéronome 18. 1-2
Le Seigneur est notre héritage : servons-le de tout cœur !

Toute la tribu de Lévi avait été mise à part par Dieu pour être occupée du service du sanctuaire et des choses de Dieu. Par conséquent, l’Éternel lui-même allait prendre soin d’eux. Il ne leur était donné aucun héritage dans le pays, mais seulement des villes pour y habiter – pas de terres à posséder et dont il faudrait prendre soin. L’Éternel était leur héritage et il prenait soin d’eux par des instructions qui, si elles étaient appliquées, répondraient à tous leurs besoins. Dieu désirait que les Lévites soient libres de tous liens ou préoccupations terrestres, afin d’être volontairement disponibles pour son service. Ils étaient appelés à être occupés des choses de Dieu et ils avaient à accomplir le service que Dieu avait donné à chacun.

Il en est de même pour tous ceux qui sont en Christ. Ils n’ont pas de part dans ce monde ; leur héritage est en Christ : “En [Christ], nous avons aussi été faits héritiers” (Éphésiens 1. 11). Comme enfants de Dieu, “nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ” (Romains 8. 17).

Comme le Seigneur aimerait faire comprendre cela à chacun des siens ! Il voudrait que nos yeux soient fixés sur “ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu” (Colossiens 3. 1), gardés de nous embarrasser “dans les affaires de la vie” (2 Timothée 2. 4), mais cherchant à plaire à Celui “qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour les bonnes œuvres” (Tite 2. 14). C’est pour cette raison qu’il nous donne un héritage en Lui, afin que nous ne nous attachions pas aux choses de la terre et que nous ne les regrettions pas ; au contraire, notre cœur ayant son trésor en haut, nous avons la liberté de servir le Seigneur en paix, avec zèle et avec joie, marchant dans “les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance” (Éphésiens 2. 10). Que ce soit un grand encouragement, pour nous aujourd’hui, à regarder en haut et à servir librement le Seigneur alors que nous attendons sa venue prochaine !

A. Leclerc

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