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Le Seigneur est proche

S’il arrive que ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, seul à seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
Matthieu 18. 15
Toi et moi (7)
Gagner son frère, “seul à seul”

La communion est quelque chose de mutuel. Si nous voulons vivre cette communion, nous devons nous appliquer à “garder l’unité de l’Esprit par [ou : dans] le lien de la paix” (Éphésiens 4. 3). “Dieu est fidèle” (1 Corinthiens 1. 9), mais malheureusement, nous manquons souvent d’amour pour le Seigneur et d’amour les uns pour les autres. Nous ne pouvons pas le produire par nos propres efforts, mais c’est en réalisant combien Dieu nous a aimés que nous sommes rendus capables d’aimer à notre tour : “Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier” (1 Jean 4. 19).

En Matthieu 18, en prenant l’image des petits enfants et des brebis perdues, le Seigneur Jésus établit l’Église, dans son expression locale, comme notre maison spirituelle dans ce monde. Mais, sachant que des difficultés surgiraient entre nous et menaceraient la vie de cette maison, il donne des instructions simples pour remettre les choses en ordre. Mais pourquoi demande-t-il à la personne blessée de faire le premier pas ? Parce que si nous avons reçu grâce sur grâce de la part de Dieu (voir Jean 1. 16), nous devrions être capables de faire preuve de grâce les uns envers les autres.

Le Seigneur désire que nous soyons “en paix entre nous” (1 Thessaloniciens 5. 13), car il a fait la “paix avec Dieu” pour nous (Romains 5. 1). Un frère ou une sœur peut m’avoir vraiment contrarié, mais nous sommes “membres les uns des autres” (Romains 12. 5) ; si l’amour de Dieu, qui est “versé dans nos cœurs” (Romains 5. 5) est actif en moi, j’aurai alors à cœur que notre relation soit rétablie. Ainsi nous pourrons continuer à marcher ensemble pour la gloire de Dieu et pour notre bénédiction mutuelle. L’expression “toi et moi”, mentionnée ailleurs dans l’Écriture, résonne dans ces paroles de notre Seigneur : “seul à seul”.

Si mon but est de “gagner” mon frère, je ne parlerai pas de lui aux autres comme nous le faisons si souvent ; mais avec lui, seul à seul. Je prierai pour que Christ parle à travers moi afin que je puisse le “gagner”, sans avoir besoin de témoins ou de mêler l’assemblée locale à notre difficulté.

d’après S. Attwood

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