Au début du chapitre 4, l’apôtre Jean qui a écrit ce livre de l’Apocalypse, a entendu dans sa vision une voix venant du ciel lui disant de monter là-haut, pour que les choses qui devaient arriver après cette période lui soient montrées (v. 1). Il voit alors un trône majestueux sur lequel “quelqu’un était assis” (v. 2). Autour du trône sont 24 Anciens assis sur des trônes, avec des vêtements blancs et des couronnes, et quatre Êtres vivants. Les Anciens représentent les croyants qui ont tous été enlevés au ciel avant que viennent les jugements, tandis que les Êtres vivants représentent les caractères du pouvoir providentiel de Dieu dans l’administration des jugements.

Quand les vivants glorifient et bénissent Dieu, les Anciens se prosternent et se joignent à eux pour exprimer la grandeur de Dieu comme Créateur et comme Celui qui soutient toutes choses par la Parole de sa puissance. Dans le chapitre suivant, l’Agneau “comme immolé” (5. 6) – portant les marques de sa crucifixion – est vu au milieu de cette scène et un nouveau cantique d’adoration monte vers lui pour la merveilleuse rédemption qu’il a réalisée.

Lorsque nous nous rassemblons, nous avons la juste habitude de remercier et de louer le Seigneur pour ce qu’il a fait pour nous en donnant sa vie. Nous venons en fait pour nous souvenir de lui. Nous reconnaissons le prix de son amour et la grandeur de son sacrifice. Mais est-ce que nous l’adorons aussi pour la grandeur de sa Personne comme Créateur et Soutien de l’univers ? Nous adorons Dieu comme Père. L’adorons-nous aussi quelquefois comme Celui par la volonté duquel toutes choses ont été créées et appelées à l’existence, comme Celui qui a planifié tous les détails avec une perfection infiniment extraordinaire ? C’est ce que nous ferons au ciel. Pourquoi ne pas le faire sur la terre, maintenant ? Encourageons-nous à élargir nos thèmes de louange et d’adoration !