Le Seigneur est proche
Après la mort de Zacharie, son conseiller spirituel, le roi Ozias a continué à se fortifier et à fortifier son peuple. Nous lisons qu’il “sortit faire la guerre contre les Philistins” (v. 6), ces ennemis invétérés du peuple d’Israël qui l’opprimaient et pillaient les champs et les réserves de nourriture des silos. Ozias a remporté la victoire : “Dieu l’aida contre les Philistins” et contre d’autres ennemis (v. 7), ce qui a entraîné une période de prospérité économique et militaire pour la nation.
Dieu a permis que sa renommée s’étende au loin. C’était, sans aucun doute, une bénédiction en conséquence directe des premières années d’Ozias, quand il faisait “ce qui est droit aux yeux de l’Éternel” et qu’il recherchait Dieu (v. 4-5).
“Il fut merveilleusement aidé… jusqu’à ce qu’il devint fort”. Mais qui l’avait aidé ? Cette force donnée par Dieu, Ozias a oublié de qui elle lui venait, ce qui l’a conduit à s’appuyer sur sa propre force plutôt que sur Dieu.
Cette nouvelle force n’a rien apporté à Ozias, sinon de le rendre vaniteux : “Mais quand il fut devenu fort, son cœur s’éleva jusqu’à le perdre” (v. 16). “L’orgueil va devant la ruine” (Proverbes 16. 18). Ozias a tenté d’usurper l’office de sacrificateur, ce qui lui était interdit, et il a été frappé par la lèpre jusqu’à sa mort (v. 16-21). L’orgueil et la désobéissance conduisent à des résultats désastreux. Retenons cette leçon.