Le texte du Psaume 113 cité aujourd’hui se trouve également, quasiment mot pour mot, en 1 Samuel 2. 8. Ces mots font partie de l’action de grâces d’Anne réalisant que l’Éternel a entendu sa prière pour avoir un fils. Beaucoup pensent que le psalmiste cite Anne ; cependant, dans sa prière elle ajoute, concernant les pauvres et les misérables, que Dieu “leur donne en héritage un trône de gloire”.

C’est une vérité merveilleuse et elle est vraiment au cœur du message global de l’évangile. Il y a deux messages principaux dans la Bible quand on la considère dans son ensemble. Tout d’abord, elle relate notre histoire, un récit fidèle du péché et de la désobéissance de l’homme à Dieu. Deuxièmement, elle révèle le plan de Dieu en Christ : le plan éternel de rédemption de l’homme perdu, et la gloire de Dieu révélée en Christ. Quel message merveilleux que celui de l’amour de Dieu et de sa grâce envers les pécheurs !

L’image que l’on trouve à la fois dans le psaume et dans la prière d’Anne est très belle. Dans beaucoup de grandes villes de ce monde, dans les pays où la pauvreté est très répandue, on peut voir des personnes dans le besoin cherchant sur la décharge de la ville de la nourriture ou un maigre salaire. Ces versets du psaume montrent le pauvre élevé de la poussière, de dessus le fumier, de l’humilité la plus profonde. Cependant, il n’est pas simplement élevé de la poussière, ce qui serait déjà de la miséricorde. Dieu va au-delà : il fait asseoir le pécheur avec les nobles. Il amène des pécheurs perdus dans la compagnie des saints, “pour qu’ils reçoivent… une part avec ceux qui sont sanctifiés, par la foi en [Jésus]” (Actes 26. 18).

Et non seulement cela, mais il “leur donne en héritage un trône de gloire”. Nous sommes “bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ” (Éphésiens 1. 3). C’est plus que de la miséricorde, c’est la grâce qui donne la gloire, comme le dit Anne, une gloire totalement imméritée. Louons-le et adorons-le !