Le Seigneur est proche
La jalousie de Dieu est mentionnée une première fois à l’occasion du don des tables de la Loi : “Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude” (Exode 20. 2). Il était leur Dieu et ils étaient son peuple sur la base de la rédemption. Par conséquent, ils ne devaient pas avoir d’autres dieux que lui, aucune idole. “Tu ne t’inclineras pas devant elles et tu ne les serviras pas ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux” (v. 5).
La jalousie est une émotion puissante ; il existe des cas où un mari a agressé, ou même tué sa femme dans un élan de rage parce qu’elle lui avait été infidèle. Heureusement, la jalousie de Dieu n’est pas comme cela. Malgré notre infidélité, qui l’affecte profondément, il continue à nous aimer et désire notre amour en retour. Mais il ne va pas passer par-dessus nos péchés. Il va nous discipliner pour nous ramener à lui. Les Corinthiens avaient été sauvés par les prédications de Paul, et sa jalousie pour eux était comme celle de Dieu. L’apôtre partageait le désir profond de Dieu, que les siens soient fidèlement occupés de Christ. Paul les avait fiancés à un seul mari, pour les présenter comme une vierge pure à Christ. Il y a également ensuite une allusion à la Genèse : Dieu a présenté Ève, entièrement pure, à Adam, mais le serpent est venu et a plongé le monde dans la tromperie (2 Corinthiens 11. 3).
De nombreux témoignages de l’infidélité de l’Église envers Christ sont donnés dans les Écritures. Malgré cette infidélité, le Seigneur travaille sans cesse pour la sanctifier afin de se la présenter à lui-même sans tache et sans défaut (voir Éphésiens 5. 26-27).