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Le Seigneur est proche

Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : … dominez sur les poissons de la mer.
Genèse 1. 28
Jésus règne aussi sur la mer et ses poissons

Il est intéressant de remarquer que l’homme, qui devait dominer sur la Création, se voit attribuer en premier lieu une domination sur les poissons de la mer. Mais la chute d’Adam et Ève dans le péché a perturbé cet ordre, au point qu’en Jonas on voit plutôt un homme avalé par un poisson que dominant sur lui !

Pourtant, Dieu exprime dans les Psaumes qu’il y aurait encore un Homme qui dominerait sur “les œuvres de ses mains”, y compris sur la mer et les poissons (Psaume 8. 6-9). Et le Saint Esprit, dans les Évangiles, prend soin de montrer le Seigneur Jésus exerçant une domination précisément sur les poissons de la mer. En Luc 5, après avoir prêché depuis la barque de Pierre, le Seigneur lui dit d’aller plus au large et de lâcher les filets pour la pêche. Pierre répond qu’ils avaient pêché toute la nuit sans avoir rien pris. Il confesse ainsi qu’ils n’avaient pas l’autorité sur les poissons de la mer ! Pour Jésus, il suffit d’une parole, et les poissons se précipitent dans les filets, au point qu’ils se déchirent et que les barques des disciples peuvent à peine ramener une telle pêche au rivage.

En Jean 21, le Seigneur retrouve ses disciples “près de la mer” où ils expérimentent de nouveau qu’il suffit d’un ordre de Jésus pour faire encore une de ces pêches miraculeuses dont lui seul a le secret (v. 6, 11). Nous voyons bien que les disciples ne dominaient pas sur les poissons, mais que leur Maître – et le nôtre – dominait sur eux (voir aussi Matthieu 17. 27).

Y a-t-il des zones de votre vie qui semblent échapper à votre contrôle ? Les poissons de la mer, ainsi que tout le reste, sont sous le contrôle divin ! Apprenons à faire confiance à notre Maître dans le chemin où il veut nous voir marcher à sa suite pour faire et recevoir ce que lui a préparé pour nous.

d’après K. Quartell
Aide-moi à n’avoir confiance
Qu’en toi seul, mon Maître, mon Seigneur.
Tu connais toutes mes défaillances,
Mais je suis toujours dans ta faveur.
Et ton cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
À toi seul j’ai appris à m’attendre ;
Je le sais : tu t’occupes de moi.

H.D. Loes

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