L’intoxication alimentaire est une maladie redoutée car elle peut être fatale. N’importe quelle personne sensée évitera de manger de la nourriture si elle la soupçonne d’être empoisonnée, peu importe qu’elle ait faim ou que la nourriture semble bonne. Sur le plan spirituel aussi, nous pouvons vivre une sorte d’intoxication de l’esprit, qui peut être encore plus grave, car elle peut nous conduire à la mort éternelle, dans l’étang de feu. Étrangement, nous sommes en danger de ne pas prendre cette maladie au sérieux quand il s’agit de nourriture spirituelle. Le corps est-il plus important que l’âme ?

Pierre nous donne l’un des caractères communs de ces faux prophètes : ils “renient le Maître”. Jude dit : ils “renient notre seul Maître et Seigneur, Jésus Christ” (v. 4) et Jean parle de celui qui “nie le Père et le Fils” (1 Jean 2. 22). Mais leurs méthodes sont sournoises ; ils utilisent des paroles trompeuses qui ont l’apparence de la vérité. Lorsque le poison est introduit dans une nourriture saine, la nourriture reste à première vue appétissante ! Paul dit : “De tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ ; et ce n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière” (2 Corinthiens 11. 13, 14). Ils paraissent apporter la lumière, alors que leurs enseignements conduisent dans les ténèbres.

Ce qui est triste, c’est que beaucoup suivront leurs voies de perdition. Comment échapper à ce danger ? “Se souvenir des paroles qui ont été dites à l’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur par vos apôtres” (2 Pierre 3. 2) – revenir à ce que dit la Bible ! Les exhortations fréquentes de Paul à Timothée, son fils bien-aimé dans la foi, sont assez claires : “Attache-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement… Fais attention à toi-même et à l’enseignement” (1 Timothée 4. 13, 16). “Étudie-toi à te présenter à Dieu : approuvé… exposant justement la parole de la vérité. Mais évite les discours vains et profanes” de ceux qui ont quitté la vérité (2 Timothée 2. 15, 16). Que nous puissions dire avec le psalmiste : “Je t’ai cherché de tout mon cœur ; ne me laisse pas m’égarer de tes commandements” (Psaume 119. 10).