La peur est l’ennemie de la foi. Cela est démontré tout au long des Écritures.

Lorsque le péché est entré dans le monde par la désobéissance d’Adam et Ève, la peur est entrée avec lui : Adam et Ève se sont cachés quand ils ont entendu la voix de Dieu. Culpabilité, honte et peur – le trio désastreux des effets du péché – conspirent toujours pour nous éloigner de Dieu qui nous invite pourtant à nous approcher de lui. En Apocalypse, dans le deuxième verset du jour, les pécheurs esclaves de leur peur qui n’ont pas cru que Dieu se tient près de chacun de nous, sont jugés car ils sont restés incrédules et à distance de Dieu toute leur vie.

Pour le croyant, la peur ne peut pas lui ôter le salut, mais elle le tient quand même éloigné du Seigneur. L’auteur d’un cantique anglais récent dit ceci : La peur est une menteuse. L’apôtre Pierre n’osait pas s’associer avec des croyants d’origine non juive par peur de la désapprobation des chrétiens d’origine juive (voir Galates 2. 12). Résultat : il niait dans sa pratique la vérité divine que tous les croyants, juifs ou non, sont unis en Christ (voir 3. 28). Timothée craignait les difficultés liées à son service et il est devenu moins actif dans son travail pour le Seigneur. L’apôtre Paul a donc dû lui rappeler de ranimer le don qu’il avait reçu de Dieu (2 Timothée 1. 6, 7). La peur est toujours l’ennemie de la foi !

Inversement, la foi est le remède contre la peur. Le Nouveau Testament le souligne dès ses premières pages. “Ne crains pas”, a-t-il été dit à Marie lors de l’annonce de la venue du Sauveur (Luc 1. 30). Et lorsqu’il est né, les bergers dans les champs ont entendu ce même message : “N’ayez pas peur” (Luc 2. 10). Lorsque nous faisons confiance au Dieu tout-puissant qui tient toujours ses promesses, la peur est remplacée par la foi. Le Seigneur Jésus lui-même a dit : “Ne crains pas, crois seulement” (Luc 8. 50).