Dans le premier livre de Samuel (30. 1-5), nous lisons la triste histoire de David et de ses hommes, trahis par les Amalékites. Un manque de foi et de discernement dans les difficultés a amené David à faire alliance avec les Philistins, ennemis de son peuple, et il est allé jusqu’à se joindre à eux pour livrer bataille contre les fils d’Israël. De retour à Tsiklag, David et ses hommes ne peuvent que constater avec douleur que leur ville a été brûlée, et que leurs femmes et leurs enfants ont été emmenés captifs par les Amalékites. David est alors dans une grande détresse, mais il “se fortifia en l’Éternel, son Dieu” (v. 6). L’Éternel lui dit alors de poursuivre l’ennemi et l’assure de la victoire (v. 8).

Nous aussi, il nous arrive de commettre des erreurs, d’avancer en nous appuyant sur nos pensées et sur nos sentiments. La Parole nous met en garde en nous rappelant que notre cœur est “trompeur par-dessus tout, et incurable” (Jérémie 17. 9). Cette confiance en nos propres plans nous place généralement dans des situations compliquées et parfois douloureuses. Mais le Seigneur, le bon Berger, nous soutient dans sa grâce et nous entoure de son amour fidèle afin de nous ramener sur le droit chemin que lui-même a tracé pour nous.

Parfois, sans qu’il s’agisse de mauvais choix, les épreuves inattendues et les orages qui assombrissent nos vies peuvent nous pousser à faiblir dans la foi et à nous décourager. La Parole nous encourage à tourner nos regards vers Jésus (Hébreux 12. 2) et à puiser notre force en lui pour avancer au quotidien. Paul pouvait dire : “Je peux tout en celui qui me fortifie” (Philippiens 4. 13).

Quelles que soient nos difficultés, la solution n’est pas de nous replier sur nous-mêmes, mais de nous tourner résolument vers notre Sauveur et de lui ouvrir nos cœurs, étant prêts à l’écouter. Fortifions-nous dans le Seigneur chaque jour, aussi longtemps qu’il est dit : “Aujourd’hui” (Hébreux 3. 13). Repassons dans nos cœurs ces versets qui nous y encouragent : “La nuit est très avancée et le jour s’est approché” (Romains 13. 12) ; “le Seigneur est proche” (Philippiens 4. 5). “Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles” (1 Thessaloniciens 4. 18) !