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Le Seigneur est proche

Tout Juda se réjouit du serment, car ils avaient prêté serment de tout leur cœur, ils avaient recherché l’Éternel de toute leur âme et ils l’avaient trouvé. Et l’Éternel leur donna du repos de tous côtés.
2 Chroniques 15. 15
Ce qu’Asa nous apprend (4)
Prolonger une bénédiction en s’imposant des règles

Il y a eu beaucoup de joie et d’encouragement après la victoire contre Zérakh, l’Éthiopien, et lorsqu’Asa et le peuple ont entendu les paroles de l’Éternel prononcées par Azaria. Asa enlève les idoles de tout le pays et il renouvelle l’autel de l’Éternel ; il retire sa position de reine-mère à Maaca à cause de son idolâtrie, et apporte dans la maison de Dieu les choses que lui et son père avaient consacrées. À cause de tout cela, Dieu le bénit et “beaucoup d’Israélites se rallièrent à lui quand ils virent que l’Éternel, son Dieu, était avec lui” (2 Chroniques 15. 9).

Asa et le peuple font également le serment de rechercher l’Éternel de tout leur cœur et de toute leur âme, et de mettre à mort tous ceux qui ne rechercheraient pas l’Éternel. C’est ici que les choses se compliquent. Il y avait beaucoup de joie et de zèle, mais était-il nécessaire de faire un tel serment ? Ne valait-il pas mieux persévérer simplement en faisant ce qui était juste devant Dieu et en cherchant sa face ? N’avons-nous pas la même tendance ? Lorsque nous vivons une grande délivrance, ou que nous profitons de temps de rafraîchissement pour nos âmes, nous pouvons être tentés de rechercher l’origine de telles bénédictions, et d’en déduire des règles afin de prolonger les bénédictions de Dieu. L’intention est bonne, mais il n’est pas possible de maintenir la communion avec Dieu en suivant un ensemble de règles. C’est pourtant ce qu’Asa et le peuple ont fait. Mais que s’est-il passé lorsque Baësha, le roi d’Israël, est monté contre Juda ? Asa a-t-il cherché le Seigneur, comme il s’y était engagé ? Non, il a demandé l’aide du roi de Syrie ! Son serment lui a donné uniquement une apparence de force spirituelle, mais ne l’a pas aidé à tenir ferme.

Éprouver la bénédiction et l’aide de Dieu apporte toujours de la joie, des actions de grâces et du zèle pour le Seigneur. Mais on ne peut pas maintenir cette fraîcheur du cœur et de l’âme par des règles ou des vœux. Ce dont nous avons besoin, c’est de “demeurer attachés au Seigneur de tout notre cœur” (Actes 11. 23), et de nous tourner vers lui pour obtenir son aide et sa bénédiction.

A. Leclerc

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