Nous vivons dans un monde où les peines ne manquent pas. Il en est ainsi depuis que le péché est entré dans le monde avec ses conséquences douloureuses. Et jusqu’à ce que le péché soit ôté de ce monde, personne ne peut espérer échapper à la peine. Certains, sans aucun doute, ont une mesure de chagrin plus grande que d’autres. Mais il est rare de trouver des personnes traversant une longue période sans chagrins ni soucis de quelque nature que ce soit. Notre corps, nos biens, notre famille, nos enfants, nos relations, nos amis, nos voisins, notre travail – tout cela peut être source de soucis. Maladie, mort, perte, déceptions, séparations, ingratitude, calomnies – toutes ces choses font partie de la vie actuelle sur la terre. Plus nos affections sont grandes, plus nos afflictions sont profondes, et plus nous aimons, plus nous pleurons.

Comment trouver de la joie dans un monde comme celui-ci ? Le chrétien a des ressources ! Je ne connais pas de meilleur moyen que de tout confier à Dieu dans la prière. C’est le conseil clair que donne la Bible, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. “Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras” (Psaume 50. 15). “Rejetant sur [Dieu] tout votre souci, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5. 7).

La seule façon d’être vraiment heureux et paisible est donc de rejeter tous nos soucis sur Dieu. Ce qui rend si souvent les croyants tristes, c’est qu’ils essaient de porter leurs propres fardeaux. Si nous sommes résolus à les garder pour nous, quel poids ! Si seulement nous “exposions” à Dieu nos problèmes, “par des prières et des supplications”, sans oublier “les actions de grâces”, il les porterait pour nous, et sa “paix” remplirait “nos cœurs” en dirigeant “nos pensées” vers “Christ” !

Le Seigneur connaît nos circonstances, et il connaît nos limites. Apprenons à lui parler de tout, des impasses de nos vies, mais aussi des petites circonstances désagréables qui nous pèsent tant ; il nous fait cette promesse : “Je suis avec vous tous les jours” (Matthieu 28. 20) !