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Le Seigneur est proche

J’ai vu la fin de toute perfection ; ton commandement est très étendu.
Psaume 119. 96
S’étendre sans limites

Élargissez votre univers. Lisez un magazine pendant votre pause déjeuner ! – c’est la publicité qu’on peut lire sur une camionnette qui livre des magazines. C’est bien vrai ! Quels que soient nos loisirs ou nos centres d’intérêts, il est toujours possible d’étendre nos connaissances sur tel ou tel sujet. La facilité et la rapidité avec laquelle nous accédons aujourd’hui à l’information donnent l’impression de pouvoir devenir expert dans de nombreux domaines.

Mais supposons que notre intérêt principal soit d’atteindre des âmes perdues, d’encourager le peuple de Dieu, d’enseigner la Parole de Dieu – autrement dit, de vivre pour la gloire de Dieu. Pour cela, nous aurons besoin d’autre chose que du dernier magazine ou d’internet, aussi utile qu’ils puissent être à leur place. Pour étendre nos connaissances dans le sens d’une vie pour Christ, nous avons besoin de la précieuse Parole de Dieu.

Je suis frappé par ce que dit le psalmiste au sujet du commandement de Dieu : il est “très étendu”. Mais je ne suis pas surpris. Ce qui est de Dieu dépasse toujours ce qui est de l’homme. Comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi ses voies sont élevées au-dessus de nos voies, et ses pensées au-dessus de nos pensées (voir Ésaïe 55. 9). Les pensées de l’homme nous amènent toujours à considérer la limite de la perfection ; les pensées de Dieu nous conduisent à expérimenter toujours plus ses perfections. Il n’est pas surprenant que le psalmiste s’exclame alors : “Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite” (Psaume 119. 97). Remarquez l’expression “tout le jour”.

Une portion des Écritures à l’heure du déjeuner élargit un peu nos connaissances. Mais voulons-nous les élargir juste un peu, ou les étendre fortement ? Dans ce cas, la réponse n’est pas un léger repas, mais un festin ; pas une pensée passagère, mais une méditation continuelle. Il en résultera une véritable largeur d’esprit.

d’après G.W. Steidl

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