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Le Seigneur est proche

Le roi commanda de transporter de grandes pierres, des pierres de prix, pour faire les fondements de la maison, des pierres de taille… Tous ces bâtiments étaient en pierres de prix, des pierres taillées sur mesure, sciées à la scie… Les fondements étaient en pierres de prix, de grandes pierres, des pierres de dix coudées et des pierres de huit coudées.
1 Rois 5. 31 ; 7. 10
Ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques et cuisons-les au feu. Ils avaient la brique pour pierre et ils avaient le bitume pour mortier.
Genèse 11. 3
Tous différents

Salomon a bâti un temple magnifique avec des “pierres de prix” de tailles différentes, “taillées sur mesure”. Pour les fondements elles mesuraient 10 ou 8 coudées. Ces détails nous donnent une image de la façon dont le Seigneur construit son Assemblée aujourd’hui. Contrairement au monde qui exerce sur les gens des pressions pour les obliger à l’uniformité, Dieu nous prend tels que nous sommes. Il nous appelle à être unis, ensemble, mais tous différents et complémentaires.

Les briques utilisées pour construire la tour de Babel étaient forcément fabriquées dans des moules qui les rendaient toutes semblables. Le monde veut nous formater, comme au temps de Daniel qui a résisté à cette pression en continuant à prier et en refusant de rendre le culte auquel on voulait le contraindre. Si nous nous conformons au monde, même de façon inconsciente, nous deviendrons des “briques” semblables à toutes les autres, alors que nous sommes appelés à être des “pierres de prix” ayant des “mesures” différentes, uniques et précieuses pour Dieu.

La louange “sur le luth à dix cordes” (Psaume 33. 2) est aussi une image de cette diversité que des personnes différentes apportent dans le culte, en adressant ensemble la louange à notre Dieu. La différence n’exclut pas l’unité. On a exhumé à Jérusalem les vestiges extraordinaires d’une construction ancienne où les pierres, sans mortier et sans bitume, étaient tellement bien ajustées qu’on n’en voyait pas la délimitation. Ainsi, pour unir les croyants, il n’est pas nécessaire d’utiliser du “mortier” ou du “bitume”, c’est-à-dire un liant humain artisanal qui les maintiendrait artificiellement ensemble ; c’est par la puissance du Saint Esprit que nous sommes maintenus bien unis ensemble (voir 2 Corinthiens 1. 21, 22), si nous le laissons agir sans entrave en nous et au milieu de nous (voir Éphésiens 4. 3).

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