Dans ce deuxième chapitre, l’apôtre Paul poursuit ses instructions dans le but d’aider Tite à mettre en ordre les choses qui restaient à régler dans les assemblées en Crète. Il rappelle à Tite “d’annoncer ce qui convient au sain enseignement” (v. 1), puis il donne des exhortations spécifiques pour les hommes âgés, les femmes âgées, les jeunes femmes et les jeunes hommes.

Paul s’adresse d’abord à ceux qui sont plus âgés, car la plupart d’entre eux étaient sur le chemin de la foi depuis plus longtemps. Ils étaient supposés avoir mûri pour devenir des modèles de la marche du croyant. Pour ceux d’entre nous qui sont plus âgés, c’est une piqûre de rappel : les frères et sœurs plus jeunes nous observent. Sommes-nous un bon exemple dans notre marche et dans nos paroles ? Pour ceux qui sont moins âgés, rappelez-vous qu’il y a souvent aussi autour de vous des plus jeunes que vous, et qu’ils vous observent aussi. Ainsi, dans ce chapitre, une longue liste d’instructions est donnée pour notre profit à tous. Soyons attentifs à la manière dont nous représentons Christ vis-à-vis des autres croyants, et de toutes les personnes que nous rencontrons, afin que “celui qui s’oppose soit confus, n’ayant rien de mal à dire de nous” (v. 8). Puissions-nous “orner, à tous égards, l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur” (v. 10).

Le verset 12 semble tout résumer : “Que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement et pieusement”. Vivre sobrement concerne notre vie personnelle ; vivre justement concerne nos relations avec les autres ; vivre pieusement concerne notre relation avec Dieu : vivre jour après jour sous son regard, avec le désir de lui plaire. C’est ce qui conditionne tout le reste.

Regardons à lui, “notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour les bonnes œuvres” (v. 13, 14).