Le Seigneur est proche
En tant que chrétiens, nous pouvons parfois connaître le découragement et nous mettre à envier les non-croyants pour les plaisirs qu’ils vivent. Dans les moments difficiles, nous pouvons parfois nous éloigner de Christ. Nos yeux peuvent s’égarer et contempler avec envie l’insouciance des hommes de ce monde (voir Psaume 73. 2-17). Mais interrogeons-nous : Dieu nous a-t-il appelés à vivre une vie de règles strictes et de privations, ou plutôt la vie libre et joyeuse de ceux qui ont été affranchis de l’esclavage du péché (voir Jean 8. 31-36) pour vivre librement et volontairement pour Celui qui est mort pour eux (2 Corinthiens 5. 14, 15) ?
L’énergie et le contentement de l’apôtre Paul ne provenaient pas de ses richesses matérielles ou de sa jouissance des plaisirs de ce monde (voir Philippiens 4. 11-13). Ils étaient fondés sur l’amour dont Christ l’avait aimé (Galates 2. 20), sur la certitude qu’il avait maintenant tout en lui et que les richesses de Dieu étaient tout ce dont il avait besoin. Tout ce qu’il avait pu considérer comme un gain avant sa conversion, il le considérait maintenant comme une perte (Philippiens 3. 7). Nous nous trompons nous-mêmes si nous pensons trouver quelque satisfaction dans ce qu’offre ce monde.
L’Épître aux Éphésiens parle des richesses divines à cinq reprises, et il est intéressant de noter qu’à chaque fois, nous, les croyants, sommes liés à ces richesses ! Le Saint Esprit mentionne les richesses de la grâce de Dieu (1. 7 ; 2. 7), les richesses de sa gloire (1. 18 ; 3. 16), et les richesses insondables du Christ (3. 8). Paul adressait à Dieu cette prière pour les Éphésiens : “Que, selon les richesses de sa gloire, [Dieu] vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit quant à l’homme intérieur, pour que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs” (Éphésiens 3. 16, 17). Que cette prière soit aussi la nôtre.
Comme Moïse, estimons l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses apparentes de ce monde (Hébreux 11. 26). Dépensons notre énergie à savourer ces richesses insondables du Christ, qui seules peuvent nous donner une vraie joie, profonde et durable.