Il y a quelques années, j’ai lu l’histoire d’un garçon qui s’était fabriqué un voilier pour jouer. Le bateau terminé, il va l’essayer sur le bord de la mer, mais brusquement, il est surpris par un coup de vent qui emmène le petit voilier au loin. Il lui est impossible de le rattraper ! Quelques jours plus tard, en promenade avec son père, quelle est sa surprise de voir son chef d’œuvre, son bateau, dans une vitrine : il est à vendre ! L’enfant se précipite dans le magasin et dit au vendeur : Ça, c’est mon bateau ! C’est moi qui l’ai fait, mais je l’ai perdu ! Maintenant j’aimerais le récupérer ! – C’est impossible ! lui répond le vendeur. Si tu veux l’avoir, tu dois donner 50 €. Moi, je l’ai acheté à quelqu’un et je le revends. – Tout content d’avoir trouvé son bateau, mais déçu de ne pas l’avoir récupéré avant, le garçon rentre à la maison. Il prend toutes ses économies, et, avec son père, il va racheter son bateau. Après en avoir payé le prix, il part en courant, son petit trésor dans les bras, et il crie : Je t’ai fait, je t’ai racheté, maintenant tu m’appartiens doublement !

Dieu a fait la même chose pour nous. Il a créé l’homme, Adam, et l’a placé dans le jardin d’Éden (Genèse 1 et 2). Adam a succombé à la tentation et a péché. À sa suite, tous les hommes “ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 23). Tous sont perdus, sous le jugement et la condamnation de Dieu (Romains 5. 16-18). Par le sacrifice de Christ, sa mort et sa résurrection, Dieu nous a rachetés et nous a ramenés à lui. Seuls ceux qui croient au Seigneur Jésus peuvent bénéficier de ce sacrifice. Les croyants appartiennent donc au Seigneur à double titre. Ils l’adoreront pendant l’éternité comme le Créateur et le Rédempteur. Même ceux qui ne croient pas au Seigneur Jésus lui appartiennent, parce qu’il les a achetés à grand prix (2 Pierre 1. 1) ! Mais s’ils ne se repentent pas et ne croient pas en lui, ils n’auront jamais de relation avec lui, et ne bénéficieront pas de la rançon ; elle a pourtant été payée pour tous (voir 1 Timothée 2. 6 ; 1 Jean 2. 2), même si elle n’est efficace que pour ceux qui croient (voir Romains 3. 22 ; Matthieu 20. 28).

Où en es-tu devant Dieu ?