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Le Seigneur est proche

Les paroles de Job sont finies. Et ces trois hommes [Éliphaz, Bildad et Tsophar] cessèrent de répondre à Job, parce qu’il était juste à ses propres yeux.
Job 31. 40 ; 32. 1
Réconforter nos frères, laisser Dieu travailler dans les cœurs

Le verset du jour semble montrer que Job et ses amis sont dans une impasse : Job reste convaincu d’être juste en toutes choses, et ses amis n’ont rien d’autre à apporter que des accusations contre lui. Ils pensent en effet que Job a commis un péché secret pour lequel Dieu le punit. N’était-ce pas de toute façon la conclusion logique ?

Les amis de Job auraient dû avoir des paroles de réconfort pour celui qui connaissait une si grande épreuve. Malheureusement, nous pensons et réagissons souvent comme eux. Et pourtant nous avons tous besoin de paroles de consolation. Laissons alors Dieu opérer un travail dans le cœur. Nous n’en sommes pas capables nous-mêmes. Tout se passe entre Dieu et l’âme, qui se trouve ainsi placée dans la lumière de la présence de Dieu. Par contre, c’est notre devoir de consoler et d’encourager. Voici un service utile – les yeux de notre frère seront ainsi tournés vers Dieu qui continuera à travailler dans son cœur, si cela est nécessaire.

Il peut arriver qu’on nous pose une question ou que l’on demande notre avis. Pour apporter une parole de sagesse, deux conditions au moins sont nécessaires : être en communion avec le Seigneur, et discerner ce qu’il met sur notre cœur. N’agissons pas comme les trois amis de Job. Ils étaient incapables de voir ce qu’il y avait dans le cœur de Job, et pourtant ils l’accusaient violemment. Dieu seul connaît les cœurs. Nous ne savons même pas ce qu’il y a dans le nôtre. “Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable” (Jérémie 17. 9). L’avons-nous expérimenté nous-même ? Avons-nous appris à tenir notre moi dans la mort, à marcher par l’Esprit (voir Galates 5. 16). Connaissons-nous la signification profonde de cette parole : “Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur” (Romains 7. 25) ? Il faut bien apprendre cette leçon pour avoir une juste opinion de nous-même et pouvoir aider les autres (voir Galates 6. 1). Laissons Dieu travailler dans l’âme – il saura en prendre soin ! Apportons des paroles de consolation à ceux qui sont éprouvés. Dieu peut nous consoler “à l’égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit” (2 Corinthiens 1. 4). Si nous agissons ainsi, dans la dépendance du Seigneur, nous pouvons avoir confiance : nous faisons le travail que Dieu nous demande.

A. Leclerc

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