On m’a expliqué que lorsqu’une greffe est réalisée sur un cep de vigne, il y a un double processus qui se met en place. Tout d’abord, la nouvelle greffe implante ses jeunes racines et ses fibres dans la tige qui pousse dans la greffe. Ensuite, le second aspect de ce processus intervient quand la sève du cep entre dans la greffe et irrigue ses nouvelles pousses, nourrissant leurs feuilles et leurs fruits.

C’est ce que le Seigneur avait à l’esprit quand il disait : “Demeurez en moi, et moi en vous”. Demeurer en lui implique notre responsabilité de lui obéir et de le croire, en nous détachant de tout le reste et en nous confiant en lui. Si nous demeurons en lui, il est en nous ! Il fortifie l’homme intérieur par l’Esprit de Dieu.

“Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi”, a dit l’apôtre Paul (Galates 2. 20). Il voulait travailler avec les croyants de Galatie jusqu’à ce que Christ ait été formé en eux (4. 19). Demeurer en lui, c’est réaliser que notre vie “est cachée avec le Christ en Dieu” (Colossiens 3. 3) ! Notre vie est liée à la sienne, nous sommes en lui et lui en nous !

La puissance et la victoire pour vivre la vie chrétienne sont dans cette merveilleuse vérité. Il s’agit donc de demeurer en Christ, et de laisser sa vie en moi contrôler tout ce que je fais ou dis. Pour porter du fruit, le secret ne réside pas dans le fait de faire plus pour Christ ; c’est être dans cette relation d’amour avec lui, permettant à son Esprit d’avoir une pleine liberté en moi. La nouvelle branche greffée ne peut pas vivre indépendamment du cep. Pour porter du fruit, elle doit demeurer dans le cep et permettre au cep de la contrôler. Cette branche doit se soumettre au pouvoir du cep !

Est-ce que je demeure en Christ ? Lui suis-je soumis ? Telles sont les questions pour chacun de nous.