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Le Seigneur est proche

Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : … peut-être que l’Éternel opérera pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver, avec beaucoup ou avec peu de gens.
1 Samuel 14. 6
L’exemple du porteur d’armes de Jonathan

La situation militaire d’Israël semblait très peu encourageante à ce moment-là. Bien que le roi Saül ait encore 600 hommes pour combattre, il ne semble pas décidé à s’avancer vers les puissants Philistins. Mais il y a au moins deux hommes qui ne supportent pas que les Philistins dominent. Le fils de Saül (Jonathan) et son porteur d’armes décident de prendre eux-mêmes les choses en mains, et d’attaquer un poste des Philistins. Cette action pouvait sembler suicidaire, mais ils agissaient dans la dépendance de l’Éternel. Écoutons les paroles touchantes de Jonathan : “Peut-être que l’Éternel opérera pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver, avec beaucoup ou avec peu de gens”.

L’attitude du porteur d’armes de Jonathan est belle. Plutôt que de faire des objections au plan risqué de Jonathan, il dit : “Fais tout ce qui est dans ton cœur… je suis avec toi selon ton cœur” (v. 7). Quel exemple pour nous ! Le Seigneur trouve son plaisir à voir les siens de cœur avec lui, quels que soient les risques. Il voudrait que nous nous tenions sur le sommet d’une vie à hauts risques, et que nous déclarions, comme Paul : “Pour moi, vivre, c’est Christ, et mourir, un gain” (Philippiens 1. 21).

Suivons le bon exemple de Jonathan et de son porteur d’armes, rampant sur les mains et les genoux vers une bataille contre les Philistins. Nous aussi, sans nous retirer en arrière, avançons de plein gré au-devant de nos ennemis spirituels, sentant bien notre responsabilité. Faisons comme si tout dépendait de nous, mais en nous courbant sur nos genoux et en reconnaissant avec prière que tout, en réalité, dépend de Dieu.

Il n’est pas étonnant que Dieu ait donné une grande victoire à ces deux hommes. Saül et son armée sont impliqués ensuite dans cette victoire, malgré le mauvais état d’Israël ; cela redonne du courage à beaucoup, et pousse même quelques Israélites sans conviction à prendre à nouveau position.

La merveilleuse conclusion, nous la trouvons au verset 23 : “Et l’Éternel sauva Israël ce jour-là”.

G.W. Steidl

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