Jésus le Nazaréen a été “accrédité de la part de Dieu”. De qui d’autre aurait-on pu dire cela ? À cette époque, Nathanaël avait de sérieux doutes quand il a dit à Philippe : “Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ?”. Pour lui, cela ne semblait pas possible. Mais que lui a-t-il été répondu ? “Viens et vois” (Jean 1. 46). Et c’est “le Fils de Dieu, le roi d’Israël” (v. 49) qu’il a pu voir ainsi. Cependant, “de plus grandes choses” étaient encore en réserve pour lui, car il devait voir les cieux ouverts sur le Fils de l’Homme (v. 50, 51). Par des miracles, des signes et des prodiges, Dieu a rendu témoignage que Jésus était bien l’Homme qu’il avait choisi.

Mais l’Homme qui était accrédité de la part de Dieu a été crucifié et mis à mort “par la main d’hommes iniques” (Actes 2. 23). “À mort, à mort ! crucifie-le !”, ont-ils crié (Jean 19. 15). Cet acte terrible, crucifier le Fils de Dieu, est la preuve de la corruption totale de l’homme et de sa haine absolue contre Dieu. Tous les autres péchés réunis – désobéissance, propre volonté, convoitise – n’atteignent pas une telle mesure. Telles étaient alors les ténèbres morales du monde, et il en est de même aujourd’hui. C’est là que “le péché abondait” (Romains 5. 20), et le monde entier est devenu coupable et condamné devant Dieu. Et vous, que ferez-vous de Jésus de Nazareth, l’Homme accrédité de la part de Dieu ?

Dieu en soit béni, le passage de Romains 5 ne se termine pas là. Il y a quelque chose de plus ! “Là où le péché abondait, la grâce a surabondé”. En envoyant son Fils, Dieu, par amour, a pourvu à ce que sa sainteté exigeait. “Par un seul homme le péché est entré dans le monde” et a déshonoré Dieu, et c’est aussi “par un seul Homme” que l’honneur et la gloire de Dieu ont été proclamés en ôtant le péché (Romains 5. 12, 19). Ce même Jésus, l’Homme approuvé de Dieu, est maintenant assis sur le trône du Père, attendant d’amener auprès de lui ceux qu’il a rachetés par son sang. “Comme le péché a régné par la mort, de même aussi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur” (v. 21).