C’est la première fois que nous entendons le Seigneur Jésus employer cette expression : “en vérité, en vérité”. Nous aurions pu penser qu’il suffisait de dire “en vérité” une seule fois, comme il le fait en diverses occasions dans les autres évangiles, mais ici, dans l’Évangile de Jean, il le répète pour souligner l’importance particulière des paroles qu’il va dire.

De toute évidence, Nathanaël attendait le Messie promis puisque Philippe va le chercher pour lui dire : “Celui dont Moïse a écrit dans la Loi et dont les prophètes ont écrit, nous l’avons trouvé” (v. 45a). Le Seigneur Jésus, qui savait tout au sujet de Nathanaël, dit : “Voici un vrai Israélite, en qui il n’y a pas de fraude” (v. 47). Ces deux citations indiquent que cet homme prenait la Parole de Dieu au sérieux et qu’il avait le désir sincère de plaire à Dieu. Son histoire montre que si nous répondons à l’invitation “viens et vois” (v. 46b), le Seigneur Jésus est prêt à nous accueillir. Ceux qui témoignent pour Lui peuvent le faire imparfaitement – Philippe décrit le Seigneur Jésus comme étant “le fils de Joseph” (v. 45b), et ceux à qui ces paroles sont adressées peuvent avoir des préjugés. Nathanaël a dit : “Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ?” (v. 46a). Mais le Seigneur comble les lacunes de ses serviteurs et sait répondre à tous nos besoins.

Nathanaël, assis sous le figuier, un arbre symbolisant Israël, attendait la délivrance de son peuple du joug des Romains, mais sa rencontre avec le Seigneur le conduit bien au-delà. Il apprend que Jésus est le Fils de l’Homme qui régnera sur toute la création, comme le prédit le Psaume 8. Le jour vient où la terre verra “le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme”. Oui, en ce jour-là, ces puissantes créatures exécuteront la volonté de Dieu dans ce monde !