Quand nous pensons à toutes les souffrances et aux difficultés que Paul a traversées, nous pouvons nous demander : mais pourquoi tout cela lui est-il arrivé ? Dieu n’était-il pas satisfait du service de son apôtre ? Il l’était, bien évidemment ! Mais jamais il n’a promis aux croyants une vie de sécurité et de prospérité sur la terre. Au sujet des persécutions, notre Seigneur Jésus lui-même a dit : “L’esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi” (Jean 15. 20). “Tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus seront persécutés”, dit Paul à Timothée (2 Timothée 3. 12). Et en ce qui concerne les besoins matériels, l’apôtre lui-même avait appris à être content lorsqu’il connaissait la faim, les privations, et le besoin, aussi bien que lorsqu’il était dans l’abondance (Philippiens 4. 11, 12).

Ainsi, au milieu de toutes ces circonstances, Paul louait et remerciait le Seigneur qui l’avait délivré de toutes ses difficultés. Il pouvait certainement prendre pour lui-même les paroles du psalmiste : “Mes yeux sont continuellement sur l’Éternel ; car c’est lui qui fera sortir mes pieds du filet” (Psaume 25. 15). C’est cela, marcher par la foi : la foi voit combien Dieu est puissant et comme il nous garde à travers les épreuves de la vie, pour l’amour de son nom.

Le chrétien peut connaître la maladie, la triste solitude, l’opprobre ou même le dénuement : il ne nous est pas promis des bénédictions terrestres et une longue vie. Toutefois, en tant que peuple céleste, notre désir est d’être avec Christ – Celui qui nous a aimés et qui a donné sa vie pour nous – pour voir sa gloire. Ainsi nous pouvons être remplis de joie et d’espoir car notre désir sera bientôt accompli, avant qu’arrive “l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre” (Apocalypse 3. 10). Nous avons cette merveilleuse promesse de Jésus : nous ne serons pas gardés à travers l’épreuve comme aujourd’hui, mais nous serons alors gardés “de [hors de] l’heure de l’épreuve”.