Bien des caravanes traversaient ce désert que Dieu qualifie lui-même de “grand et terrible” (Deutéronome 8. 15), mais jamais une population aussi nombreuse composée d’hommes, de femmes, d’enfants et d’immenses troupeaux ! Devant soi, pas de chemin, aucun poteau indicateur, personne auprès de qui se renseigner ! Pour se diriger, cette foule en marche vers le pays promis ne pouvait compter que sur Dieu.

Le monde n’est-il pas aussi un désert pour le croyant en route vers le ciel ? Mais il peut compter sur le Seigneur qui a dit : “Moi, je suis le chemin” (Jean 14. 6). Nous avons à suivre Jésus comme autrefois les Israélites suivaient la nuée.

Facile à dire ! Nous disons peut-être que nous “suivons la nuée”. Pourtant, en toute franchise, est-ce que nous ne demandons pas parfois à la nuée de nous suivre ? Par exemple, quand nous nous engageons dans certaines activités, tout en essayant de nous persuader que nous faisons la volonté de Dieu.

Dieu est plein de grâce, de patience et d’amour. Comme il a autrefois dirigé son peuple, il désire aujourd’hui conduire avec amour ses enfants dans le chemin de leur vie : “Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi” (Psaume 32. 8). Le chemin de Dieu est le plus sûr, c’est un chemin ouvert et préparé par Dieu même, lui qui connaît la fin d’une chose avant son commencement. C’est pourquoi nous pouvons avoir en lui une confiance totale. L’Esprit Saint nous aidera pour discerner la route que Dieu nous trace avec amour.