Dans l’évangile de Jean, Jésus s’entretient en privé avec cinq femmes – outre les échanges avec sa mère.

La première femme fait partie du peuple des Samaritains, avec qui les Juifs n’avaient pas de relations. La rencontre a lieu autour d’un puits, dans la chaleur de midi.

– Il s’approche dans son humanité : “Jésus, fatigué du chemin, se tenait assis au bord de la fontaine.”

– En présence de Jésus, la Samaritaine parle librement : “Comment ? Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une Samaritaine ?”

– Elle souffre : “Je n’ai pas de mari”, répond-elle à celui qui connaît toute sa vie, façon discrète d’aborder un sujet douloureux car elle avait eu cinq maris et vivait avec un sixième homme. Une vie compliquée, une relation “hors mariage”. Souffrance mêlée de honte.

– Jésus prend à cœur son problème : “Tu as bien dit : Je n’ai pas de mari… en cela tu as dit vrai.” Il fait sortir la vérité, sans l’accuser.

– Il donne un message d’espérance : “L’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent.”

– Il se révèle comme le Seigneur : “Le Christ… je le suis, moi qui te parle.”

– Enfin, elle témoigne de sa rencontre : Elle “revint à la ville ; elle dit aux gens : Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; celui-ci n’est-il pas le Christ ?” Elle n’a plus honte, elle est libérée !