Lorsque j’étais enfant, mon père avait à mes yeux une force et un caractère tels que je le croyais résistant à toute épreuve. Mais un jour, alors que j’étais jeune adulte, il a été blessé au dos, et j’ai découvert qu’il avait besoin des autres pour vivre. J’ai dû rester avec mes parents pour les aider, conduire mon père à la salle de bains, l’aider à s’habiller, et même guider sa main pour porter un verre d’eau à sa bouche. C’était humiliant pour lui. Au début, il essayait d’accomplir de petites tâches, mais il a rapidement dû admettre : “Je ne peux rien faire sans ton aide”.

Il a par la suite retrouvé la santé, mais cette expérience nous a appris une leçon importante : nous avons besoin les uns des autres.

Mais nous avons encore bien plus besoin de Jésus. Il nous l’enseigne par la parabole du cep de vigne et des sarments (Jean 15). Nous sommes enclins à penser : “Je n’ai pas besoin qu’on m’aide”. Mais le Seigneur Jésus dit clairement : “Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire”, rien faire d’utile, évidemment. Porter du fruit, c’est faire ce qui plaît à Dieu dans l’amour, la joie, la paix… (2^e verset cité). C’est ce qui caractérisait la vie de Jésus ; c’est donc ce qui caractérisera notre vie, si nous sommes attachés à Christ, comme le sarment est attaché au cep. Porter du fruit, c’est vivre de la vie du cep. Comment ? Jésus nous en donne le secret : “Demeurez en moi, et moi en vous”. Soignons cette relation de proximité et de communion avec lui pour porter beaucoup de fruit à la gloire de Dieu (Jean 15. 4-8).