“Ceux qui craignent Dieu”, qui sont-ils ? Non pas ceux qui ont peur de lui, mais ceux qui le respectent et qui, par amour pour lui, craignent de lui déplaire.

Pour ceux-là, quelles certitudes extraordinaires ! Ils savent que toutes choses travaillent pour leur bien et que tout ira bien pour eux.

Cela veut-il dire que les soucis de la vie quotidienne, les épreuves, les larmes, leur seront épargnés ? Sûrement pas. Jésus n’a jamais promis que la vie serait facile à partir du moment où quelqu’un croit en lui. Il n’a pas caché aux siens qu’ils seraient confrontés à l’opposition d’un monde hostile à Christ. Ils ne seraient pas non plus exempts des difficultés liées à la condition humaine, avec les mille contrariétés de la vie journalière, la maladie, le deuil, les peines profondes aussi bien que les joies.

Mais la promesse qu’il nous a faite – et qu’il tient – c’est celle de sa compagnie pendant que nous traversons toutes ces situations. Et tout cela est permis par un tendre Père qui a pour but notre vrai bonheur. Il veut que ceux qui l’aiment réalisent que la satisfaction vraie et durable n’est pas liée aux circonstances changeantes de cette vie, mais à la communion de leur âme avec lui. Ce qu’il veut, c’est nous rapprocher de lui, mettre sa paix dans notre cœur, nous faire vivre dans sa présence, et pour cela s’il doit parfois se servir de l’épreuve, c’est toujours pour notre profit, pour nous “faire du bien à la fin” (Deutéronome 8. 16).