En 1947, un jeune berger à la recherche d’animaux égarés s’introduit dans une caverne surplombant la mer Morte. Là, il découvre huit grandes jarres abritant des manuscrits qu’il apporte à un antiquaire de Bethléem. Un mois plus tard, l’importance de ces manuscrits est confirmée et ils sont confiés à W. Albright, archéologue réputé. Plus tard, d’autres manuscrits sont retrouvés dans cette région connue sous le nom de Qumrân. Les plus grands experts mondiaux démontrent qu’on a là les plus anciens exemplaires, complets pour quelques-uns, de plusieurs livres de l’Ancien Testament dans sa langue d’origine. Ils datent du 1^{er<exposant> au 3e<exposant> siècle avant Jésus Christ. Auparavant, la plus ancienne Bible en hébreu datait du 10e siècle après Jésus Christ.}

Ces rouleaux de parchemin sont restés en bon état pour plusieurs raisons. La caverne avait une hygrométrie voisine de zéro, et les documents étaient protégés de la lumière du soleil grâce aux jarres où on les avait placés. Lorsqu’on les compare à d’autres manuscrits de l’Ancien Testament, on constate, à quelques variantes près, que les textes sont identiques.

Il s’agit de l’une des plus importantes découvertes archéologiques du 20^e siècle. Ces manuscrits ont contribué à confirmer l’authenticité et l’historicité de la Bible, souvent attaquées au cours des siècles. Encouragés, les chrétiens peuvent affirmer : Oui, la Parole de Dieu est digne de toute notre confiance. Lisons-la, méditons-la, partageons-la ! “L’herbe est desséchée, la fleur est fanée, mais la Parole de notre Dieu demeure à toujours” (Ésaïe 40. 8).