Jésus se trouve assez loin de Jérusalem quand une mauvaise nouvelle lui parvient : son ami Lazare est gravement malade. Lazare habite à Béthanie, près de Jérusalem, avec ses deux sœurs. Ce sont elles qui font parvenir à Jésus cet appel au secours urgent. Jésus a souvent été reçu dans cette famille.

Pourtant, lui qui avait guéri tant de malades, n’agit pas dans la précipitation. Il affirme paisiblement que cette maladie est pour la gloire de Dieu, attendant le moment où Dieu lui dira de se rendre à Béthanie.

Pendant ce temps, l’état de Lazare s’aggrave, et il meurt. Quand Jésus arrive, il est dans la tombe depuis quatre jours. Les deux sœurs, l’une après l’autre, l’accueillent avec ces mots : “Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort” (Jean 11. 21, 32). Mais Jésus ne présente ni excuse ni explication. Il demande à voir le tombeau. Il pleure avec sympathie devant la douleur que provoque la mort, montrant qu’il est loin d’être indifférent à la situation. Puis il accomplit ce que Dieu avait en vue : il prie son Père, certain d’être toujours entendu, et avec puissance il ressuscite Lazare.

La paix de Jésus, face à une mauvaise nouvelle, nous impressionne. Nous nous serions sûrement précipités auprès des deux sœurs pour les consoler. Elles attendaient que Jésus vienne guérir leur frère. Mais Jésus n’est jamais pressé ni agité comme nous le sommes si souvent. Sachant que Dieu fait toutes choses bien, il obéit simplement et Dieu est honoré !