Ce dicton polonais nous dit que celui qui fréquente des personnes ayant un comportement corrompu et condamnable par Dieu, sera bientôt comme eux. Dans une société où les références morales sont laissées de côté par beaucoup, il est difficile de ne pas être influencé. Les notions de bien et de mal se brouillent, et le chrétien est en danger d’adopter les manières de faire et de penser de son environnement.

La Bible parle de Lot, un croyant qui a préféré s’installer à l’aise dans le monde. Il a subi de mauvaises influences, en allant habiter à Sodome. Or “les hommes de Sodome étaient méchants, et grands pécheurs devant l’Éternel” (Genèse 13. 13). Et le voilà, enserré par ces personnes aux mœurs répréhensibles pour Dieu, jusqu’au moment où il doit s’enfuir de cette ville, couvert de honte et de déshonneur.

Pour un croyant, tolérer une mauvaise influence, c’est rester sciemment en contact avec un danger constant (verset cité). On peut être solide dans la foi, avoir une vie engagée pour Dieu, mais bientôt la foi s’affaiblira et pourra même être ébranlée. Une influence venant de l’un de nos proches peut aussi être nocive. Les affections familiales peuvent parfois être un piège (Luc 14. 26). Seul Dieu peut nous aider et nous donner la fermeté pour rompre une fréquentation effective ou virtuelle qui pourrait insensiblement nous éloigner de lui. La solution : “Fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur” (2 Timothée 2. 22).