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Le Seigneur est proche

Toutes les foules qui s’étaient assemblées à ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ceux de sa connaissance se tenaient à distance, ainsi que des femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée et qui voyaient cela.
Luc 23. 48, 49
“Christ a souffert pour vous”

Quel changement complet dans l’attitude de la foule après avoir été témoin de cette scène terrible : le Seigneur de gloire crucifié à Golgotha ! Lorsque ces gens joignaient leur voix à celles des pharisiens et des scribes pour condamner à mort le Seigneur, ils s’attendaient bien peu à ce qui allait se passer. Aurait-il été possible qu’ils s’attendent à l’entendre, depuis la croix, prononcer ces paroles de tendresse : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34) ? S’attendaient-ils à ce qu’il supporte avec autant de calme et de patience l’amertume de la haine des hommes à ce moment-là ? Avaient-ils prévu que des ténèbres épaisses envelopperaient tout le pays depuis midi jusqu’à trois heures (v. 44) ? Auraient-ils pu imaginer que le Seigneur Jésus, après être resté pendant six heures pendu au bois – ce qui aurait dû l’épuiser complètement – s’écrierait d’une voix forte : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Matthieu 27. 46) ? Pouvaient-ils encore comprendre comment il pourrait s’écrier de nouveau : “C’est accompli” (Jean 19. 30), et ensuite, avec calme, remettre son esprit à son Père (Luc 23. 46) ? Rien d’étonnant à ce qu’ils se soient frappé la poitrine ! Ils avaient assisté ce jour-là à des choses qui leur parlaient solennellement et qu’ils n’oublieraient jamais.

Qu’en était-il de ceux qui le connaissaient, et des femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée ? Nous pouvons bien nous imaginer que des pensées solennelles de peine et de tristesse, mêlées de surprise et d’adoration, aient envahi leur cœur à le faire déborder, tandis qu’elles se tenaient à distance, contemplant ces choses.

Cette scène ne nous remplit-elle pas, nous aussi, d’une immense admiration pour le Fils de Dieu, et d’humiliation et de tristesse profondes en pensant qu’il a dû subir une souffrance aussi atroce à cause de nos péchés ? Que notre Seigneur nous est précieux, dans ses souffrances comme dans sa gloire ! Seigneur, nous t’adorons !

L.M. Grant
Christ a souffert pour vous… lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois.

1 Pierre 2. 21, 24

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