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La Bonne Semence

Mon âme refusait d’être consolée. Je me souvenais de Dieu et j’étais agité ; je me lamentais, et mon esprit défaillait.
Psaume 77. 3, 4
Je me souviendrai de tes merveilles d’autrefois, je penserai à toute ton œuvre et je méditerai tes actes.
Psaume 77. 12, 13
Le secret d’Asaph
Lecture proposée : Psaume 77

Au début de ce psaume, l’auteur, Asaph, décrit ses états d’âme : détresse, agitation, inquiétude, perplexité. Toutes ses pensées sont centrées sur lui-même : “mon âme”, “mon esprit”, “mon cœur”, “ma détresse”, etc. Il exprime des doutes sur la faveur de Dieu, sa bonté, sa miséricorde et sa grâce (v. 1-10).

Le verset 11 marque un tournant. Asaph réalise que son ressenti est lié à son trouble, c’est-à-dire à sa condition d’être humain aux sentiments fluctuants. Dès lors, au lieu de s’appesantir sur ses faiblesses, il se ressaisit. Dans la suite du psaume, il n’a plus un mot sur lui-même. Il dirige délibérément ses pensées vers son Dieu, et vers toutes ses merveilles.

Le chrétien peut aussi connaître des moments de désarroi, de doute, où il perd même sa paix intérieure. Asaph nous livre son précieux secret pour ces moments difficiles : détourner nos pensées de nous-mêmes, pour les tourner vers notre Dieu. Il connaît la faiblesse liée à notre condition humaine, il “sait de quoi nous sommes formés” et il a compassion (Psaume 103. 13, 14). Son Esprit, qui habite en nous, nous aide en orientant nos pensées vers “les choses qui sont en haut” (Colossiens 3. 2). Il nous rappelle l’œuvre merveilleuse de notre Sauveur, et la bienveillance avec laquelle Dieu nous accueille et nous conduit dans nos vies. Cette grâce divine ne dépend que de Dieu, elle ne fluctue pas au gré de nos sentiments. Alors, plutôt que de nous lamenter sur nous-mêmes, nous serons capables de nous réjouir et de louer Dieu !

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