La Bonne Semence
Le troisième signe parle de la mort et de la résurrection de Jésus. Ses contemporains voulaient voir plus de miracles, avoir de nouvelles preuves de sa puissance divine. Pourtant, Jésus avait suffisamment témoigné du fait qu’il était le Messie promis, en particulier au moyen de guérisons annoncées dans l’Ancien Testament, comme celles de personnes aveugles, sourdes, muettes, paralysées (Ésaïe 35. 5, 6). Refuser ce témoignage et demander autre chose était une marque de rejet et d’incrédulité.
Il les renvoie donc au “signe de Jonas”. Ce prophète avait passé trois jours dans le ventre d’un cétacé qui avait fini par le rejeter vivant sur la berge. Puis il était allé à la grande ville de Ninive pour annoncer le jugement de Dieu à ses habitants, qui pratiquaient le mal. Ces hommes pécheurs ont cru son message alarmant, et “se sont repentis à la prédication de Jonas”, dit Jésus (Matthieu 12. 41). Jonas lui-même “fut un signe pour les Ninivites”, dit aussi Jésus (Luc 11. 30). Sa délivrance miraculeuse a dû impressionner ses auditeurs… Jésus se sert de cet événement connu pour annoncer ainsi sa propre mort, son ensevelissement – trois jours et trois nuits dans le sein de la terre – et sa résurrection. C’était le plus grand des signes.
Jésus invite chacun à se remettre en cause, se tourner vers lui et croire en lui : il est plus grand que Jonas (Matthieu 12. 41), il est le Fils de Dieu, le Sauveur du monde.