Dans leur incrédulité audacieuse les hommes se permettent de juger Dieu à leur propre mesure : puisqu’en définitive il ne fera que ce qu’il a voulu, disent certains, de quoi peut-il nous rendre responsables ? (verset 19). Chacun aura beau faire, ajoutent-ils, s’il est prédestiné, il sera sauvé tôt ou tard ; si par contre il n’est pas élu, tous ses efforts ne changeront pas son sort final. Et, de ce faux point de départ, découlent d’autres questions comme celles-ci : n’est-ce pas injuste d’avoir choisi les uns plutôt que les autres ?
Connaissant d’avance le sort des perdus, pourquoi les avoir créés ?
Comment un Dieu bon peut-il vouer sa créature au malheur ? … Ce chapitre nous apprend que Dieu n’a préparé aucun vase à déshonneur (ou de colère – verset 21). Il les a au contraire supportés – et les supporte encore – « avec une grande patience » (verset 22). Mais ce sont les pécheurs qui se préparent eux-mêmes sans relâche à la perdition éternelle.
Une chose est certaine, pouvons-nous répondre à tous les raisonneurs : Dieu vous a appelés, vous qui avez sa Parole entre les mains. Il a voulu faire de vous aussi un vase de miséricorde. Seul votre refus peut l’empêcher de réaliser son plan d’amour (lire 1 Timothée 2. 4).