Comme David, invitons notre âme à bénir Dieu et à discerner ses innombrables bienfaits. Nous sommes portés à tenir à jour la liste de tout ce qui nous manque, plutôt que celle des bienfaits reçus. Combien nous sommes ingrats et inconséquents ! Ne nous arrive-t-il jamais par exemple, au moment du repas, de nous plaindre de la nourriture… pour laquelle nous venons l’instant d’avant de rendre grâces au Seigneur ?
Par-dessus tous ses dons, nos âmes ont de quoi remercier Dieu continuellement pour le pardon de nos péchés (verset 3). S’il nous avait rendu selon ce que ceux-ci méritaient, un châtiment éternel aurait été notre part (verset 10). Mais maintenant il a éloigné ces péchés jusqu’à l’infini (verset 12), il les a jetés derrière son dos (Ésaïe 38. 17), blanchis comme la neige (Ésaïe 1. 18), dissipés comme un nuage (Ésaïe 44. 22), jetés dans les profondeurs de la mer (Michée 7. 19), et il ne s’en souviendra plus jamais (Ésaïe 43. 25 ; Hébreux 10. 17).
Envers « ceux qui le craignent » la bonté de Dieu est sans limite (versets 11, 13, 17 ; comparer Ésaïe 55. 7 à 9). Le craindre ne signifie donc plus redouter sa colère. C’est la disposition d’esprit de ceux qui ont appris à connaître sa compassion et sa miséricorde (verset 8 ; lire Psaume 130. 4) et y puisent toujours de nouvelles raisons de le bénir.