Dieu a considéré du ciel les prisonniers de Satan, voués à la mort éternelle. Il a entendu leur gémissement (versets 20, 21). Il a voulu les délier pour qu’ils puissent le louer (verset 22). Et il a dans ce but envoyé son Fils ici-bas.
Vrai homme, Christ a supplié celui qui pouvait le sauver de la mort (verset 25 ; Hébreux 5. 7…). Mais, dans le même verset 25, une consolation extraordinaire répond à « la prière du désolé » (verset 18). C’est comme homme que Christ a prié ; c’est comme Dieu qu’il obtient la réponse. Il nous est permis d’entendre l’entretien merveilleux qui s’engage entre Dieu le Père et Dieu le Fils. C’est le mystère inscrutable ! Qui donc est cet affligé, cet homme solitaire accablé d’outrages ? C’est celui qui a « jadis fondé la terre » et déployé les cieux (Michée 5. 1) ! La moitié de ses jours ? Mais ses années ne finiront pas ! La création vieillira et passera, le Créateur subsiste à jamais. Il est le Même éternellement. L’épître aux Hébreux qui cite ces versets ajoute que le Fils, en qui resplendit toute la gloire de Dieu, est aussi celui qui a fait « par lui-même la purification des péchés » (Hébreux 1. 2, 3, 10 à 12). Valeur infinie d’une telle œuvre accomplie par une telle Personne !