Il viendra un moment où toutes les prétentions des hommes à la puissance (ces montagnes à plusieurs sommets du verset 17) devront faire place à la seule puissance divine. Celle-ci a donné sa preuve la plus grande, non par sa victoire sur les ennemis d’Israël, mais par celle que Christ a remportée sur Satan (l’homme fort qui nous retenait captifs) et par sa résurrection triomphante (verset 19 ; Romains 1. 4).
Élevé « au-dessus de tous les cieux », le Seigneur est ici celui qui reçoit des dons en tant qu’homme. Dans la citation d’Éphésiens 4. 8 à 10, il les distribue. Son Église aujourd’hui dispose pour son édification de ces dons répandus sur elle par le moyen du Saint Esprit (Actes 2. 33). À tous égards, nous pouvons dire avec le verset 20 : « Béni soit le Seigneur, qui, de jour en jour, nous comble de ses dons, le Dieu qui nous sauve. » En vérité notre Dieu est un Dieu de salut. C’est à lui qu’il appartient de faire sortir de la mort (bien que ce verset 21 s’applique en premier lieu à la résurrection nationale d’Israël) et de donner à ceux qui étaient retenus par son pouvoir, une part céleste et éternelle avec le Premier-né d’entre les morts, l’Homme ressuscité.