Terrible dans ses jugements contre les hommes impies, Dieu se montre plein de tendresse envers ceux qui lui appartiennent et qu’il appelle « les justes » (verset 4). Lui-même prend les noms de « père des orphelins » et « défenseur des veuves » (verset 6 ; Psaume 146. 9 ; Jérémie 49. 11). Il montre ainsi qu’il s’occupe d’une manière toute spéciale de ceux qui ont perdu leur soutien naturel. Les isolés sont les objets de soins particuliers : « Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls » (verset 7). Combien ont fait cette précieuse expérience ! À leur conversion, des portes s’étaient fermées ; certains membres de leur famille ne voulaient plus les recevoir. Par attachement au Seigneur, ils avaient dû quitter « maison, ou frères, ou sœurs… ». Mais « le Père des orphelins » les a recueillis dans sa propre famille où ils ont trouvé d’autres frères et d’autres sœurs (lire Marc 10. 29, 30).
Jusqu’au verset 15 sont rappelés les soins de Dieu envers son peuple depuis le chemin du désert (comparer versets 2 et 8 avec Nombres 10. 33-36). Il n’a pas cessé de veiller sur Israël son « troupeau » (verset 11). Mais aujourd’hui le Seigneur a « d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos » juif (Jean 10. 16). Êtes-vous l’une d’elles ? Pouvez-vous parler de l’amour de ce bon Berger ?