Ce psaume n’est pas désigné comme s’appliquant à une circonstance spéciale de la vie de David. Comme pour nous confirmer « qu’en tout temps » (verset 9), l’âme doit se reposer paisiblement sur Dieu (nommé sept fois) et sur lui seul ! Précieuses expressions de confiance (versets 2, 3 ; 6 à 9), et surtout précieux objet de ma confiance, Christ, le rocher des siècles sur lequel reposent à la fois mon salut et ma gloire ! (verset 8). Si je le réalise, je puis en inviter d’autres à se confier en lui (verset 9) et en même temps les mettre en garde contre tout appui trompeur. En effet, qu’ils soient en bas ou en haut de l’échelle sociale, les hommes s’enflent du vent de leur vanité et de leurs prétentions mensongères. À la balance divine, ils seront tous trouvés « manquant de poids » (verset 10 ; comparer Daniel 5. 27).
Quant à nous, chrétiens, retenons soigneusement la fin du verset 11 : « Si les biens augmentent, n’y mettez pas votre cœur ». Beaucoup d’enfants de Dieu, fidèles tant qu’ils n’avaient que Dieu sur qui se reposer (verset 2) n’ont pas résisté à l’épreuve de… la prospérité (comparer Psaume 69. 22). « La tromperie des richesses » a étouffé la parole vivante qui est alors restée sans fruit (Matthieu 13. 22).