Quand le croyant rencontre la méchanceté sous toutes ses formes, quand il est poursuivi par les hommes, « dans l’accablement de son cœur », il trouve son refuge en Dieu (versets 3, 4). Ce fut l’expérience de David pourchassé d’abord par Saül, plus tard par Absalom ; ce sera celle du résidu fuyant la domination de l’Antichrist.
« Tu me conduiras sur un rocher qui est trop haut pour moi ». L’Esprit de Dieu transporte la foi sur des hauteurs auxquelles l’intelligence naturelle n’a pas accès et dont on se sent indigne. Du haut de ce rocher, le croyant exalte tout ce que le Seigneur est pour lui et tous les aspects du secours et de la protection qu’il trouve en lui ; une forte tour contre les ennemis (comparer Proverbes 18. 10) ; une tente contre l’orage ou l’ardeur du soleil ; l’abri de ses ailes qui parle de tendresse et de sécurité.
De même qu’au Psaume 56. 13, le fidèle rappelle ici les vœux qu’il a faits, c’est-à-dire les engagements qu’il a pris envers Dieu (versets 6 et 9). Pour nous chrétiens, ces vœux correspondent au sentiment des droits du Seigneur sur nous, à la conscience que nous sommes maintenant livrés à Dieu, que nous n’appartenons plus à nous-mêmes, mais à celui qui nous a rachetés (2 Corinthiens 5. 15 ; lire aussi Romains 12. 1).