En lisant en 2 Samuel 8 et 1 Chroniques 18 la page glorieuse des victoires de David sur les Syriens et sur les Édomites, qui aurait pensé qu’à cette occasion Israël et son roi avaient passé par une semblable détresse (versets 3 à 5 et 10, 11). La victoire du chrétien est souvent précédée de pénibles combats intérieurs connus du Seigneur seul. Une partie du butin conquis dans ces luttes consiste dans les leçons que Dieu nous fait apprendre dans le secret de notre cœur. C’est dans ce sens qu’on peut comprendre l’expression de Romains 8. 37 déjà citée : être « plus que vainqueurs ». Aussi ce psaume est-il écrit spécialement « pour enseigner ». David a appris – et nous rappelle – que « la délivrance qui vient de l’homme est vaine » (comparer Psaume 146. 3) et que « par Dieu nous ferons des actes de valeur ».
« Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité » Tenons-le bien haut et d’une main ferme, ce drapeau de la vérité.
Les psaumes précédents nous présentaient les relations individuelles de l’âme avec Dieu ; il s’agit ici d’exercices communs à tout le peuple. Ne perdons jamais de vue l’unité des rachetés du Seigneur, leur caractère de « bien-aimés » (verset 7) et le témoignage collectif qu’ils sont appelés à rendre.