Ce Psaume se situe, comme le 34e, au moment de la triste expérience de David à Gath (1 Samuel 21. 12 à 16).
Les versets 6 et 7 évoquent le Seigneur dans ses relations avec ceux qui s’assemblaient, qui l’observaient pour le surprendre et qui tordaient ses paroles (Matthieu 22. 34, 41 ; Luc 11. 53 ; 20. 20). À leur méchanceté Jésus répondait par sa confiance en son Père. Imitons-le ! Toutefois pour se confier en Dieu, il est nécessaire d’abord de le connaître. Un petit enfant ne mettra généralement pas sa main dans celle d’un inconnu. Or c’est la Parole qui nous révèle celui sur qui nous pouvons nous appuyer. C’est pourquoi le fidèle s’écrie à deux reprises : « En Dieu, je louerai sa parole ; en Dieu je me confie » (versets 5 et 11, 11). Les méchants observent les pas des croyants (verset 7), mais Dieu compte ces mêmes pas (verset 9). Nous savons qu’il connaît le nombre des cheveux de leurs têtes (Matthieu 10. 30). Ici nous le voyons s’inquiéter de chacune des larmes de ses enfants, même les plus secrètes. Ainsi donc, si dans « mes allées et mes venues » je dois rencontrer un piège tendu par l’Ennemi, celui qui a délivré mon âme de la mort éternelle gardera aussi mes pieds de trébucher (verset 14 ; Psaume 94. 18 ; 116. 8 ; Jude 24).